Bisseries: When Evil Lurks (2023), The Sadness (2021)

When Evil Lurks: Bonne petite surprise que ce métrage américano-argentin! Traitant du sujet très éculé de la possession démoniaque mais en y injectant du folk horror, une logique de contamination, des anti-héros plutôt attachants au passé un brin torturé et une brutalité sans concession (si vous avez des enfants, ça risque de piquer !), je parie sans grand risque que ce When Evil Lurks signé Demián Rugna risque de vite devenir une référence dans sa catégorie! Dommage pour cette fin un peu poussive à mon goût mais qui renforce tout de même le nihilisme absolu du film! On apprécie aussi la jolie photographie, la métaphore du capitalisme international qui pourrit tout ce qu’il touche, un sentiment de paranoïa qui monte crescendo et un rythme lancinant assez bien maîtrisé (malgré une seconde partie assez inégale)! Une belle curiosité à découvrir en tout cas!

Note: Curiosité

https://www.imdb.com/fr/title/tt16300962/

The Sadness: Bien que n’étant pas spécialement fan de gore (c’est même de pire en pire en vieillissant), j’avais forcément entendu parler de ce film taïwanais (réalisé par le canadien Rob Jabbaz dont c’est le premier long métrage) qui avait fait parler de lui et surfait clairement sur le bordel sanitaire/social qu’a été le Covid19 (et son lot d’angoisses associées). Alors oui, c’est clairement sanglant à souhait, brutal (on apprécie le clin d’œil -involontaire ?- à Irréversible), malsain, sans limite et ça rappelle forcément les meilleurs heures de la Catégorie III (un argument qui a fini par me convaincre de regarder le film, d’ailleurs) et entre le rythme nerveux et le propos très actuel sur les dérives des sociétés modernes (addiction à la technologie, individualisme mortifère, gestion catastrophique de l’épidémie par des politiciens opportunistes, harcèlement,…), c’est franchement plaisant à regarder à mon sens! On pourrait bien sûr pointer du doigt un mode de contamination peu clair, un propos intéressant mais peu exploité et un film d’infectés qui finalement arrive 5 ans après la bataille (pas comme si ce sous-genre regorgeait de pépites mais quand même) mais ne boudons pas notre plaisir, il y a de l’originalité, une bonne mise en scène, quelques touches d’humour, des infectés réussis, une fin ouverte à la poésie morbide,.. Que voulez vous de plus?

Note: Solide

https://www.imdb.com/fr/title/tt13872248/

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