On a clairement pris du retard sur l’avancée de nos cycles Hard SF et Conspiracy Thrillers tandis que la « révision » des anciens articles touche à sa fin alors pour vous faire patienter et parce qu’une pause (bien méritée) va s’imposer dès le mois de mai, je vous propose une poignée de bisseries supplémentaires vues il y a quelques mois/années…
You’ll Never Find Me: Petit huis clos rondement mené (autant dans sa gestion du suspense que sa mise en scène) et sans prétention, You’ll Never Find Me est porté par un joli couple d’acteurs inconnus au bataillon (Brendan Rock et Jordan Cowan). Le synopsis est pourtant des plus basiques: un soir d’orage, une jeune femme demande de l’aide à un hermite vivant dans un chalet … mais il semblerait qu’elle n’est pas poussé la bonne porte… Et pourtant, Josiah Allen et Indianna Bell (dont c’est le premier long métrage) propose un thriller paranoïaque soufflant le chaud et le froid parsemé de moments intimistes, de quelques notes d’humour bien senties ainsi que de sacrés moments d’hallucination. Seul défaut, une longueur excessive et un rythme parfois trop distendu. Et une fin finalement un peu prévisible aussi, c’est vrai! Mais ne boudons pas notre plaisir, ce quatuor là a du potentiel!
Note: Curiosité
https://www.imdb.com/fr/title/tt22023218/

La Sentinelle des Maudits: Dans la série des thrillers fantastiques bien poisseux des seventies, je demande La Sentinelle des Maudits! Bénéficiant d’une distribution impressionnante (Raines, Sarandon, Balsam, Wallach, Caradine, Goldblum, Walken et j’en passe), le métrage de Michael Winner se distingue effectivement par son rythme lancinant et une atmosphère paranoïaque/malsaine subtile à classer entre Rosemary’s Baby et Les Autres (qui, et je l’apprends en rédigeant ces lignes, est également inspiré du même roman de Jeffrey Konvitz). Plutôt original donc, ce récit d’une top model emménageant par hasard dans un immeuble qui renferme le secret d’une machination religieuse, même s’il a notablement vieilli (particulièrement son final) malgré des maquillages et effets réussis/généreux. Un film qui reste longtemps en tête car sa force d’évocation, bien aidée par une bande originale efficace (signée Gil Mellé), elle… a très bien traversé les âges!
Note: Curiosité
https://www.imdb.com/fr/title/tt0076683/


[…] La Sentinelle des Maudits (1977) […]
J’aimeJ’aime